"Prenez soins de votre corps. C'est le seul endroit ou vous êtes obligés de vivre"
CHRISTOPHE MASSAGE·VENDREDI 24 MAI 2019
Notre capacité adaptative est définie par rapport à l’écart que nous sommes capable de supporter par rapport au mode “normal”. Elle nous permet de supporter la montée en puissance des processus biologiques, puis elle organise la descente progressive de tous ces processus.
Le problème est que ce système est usé par les sur-sollicitassions du monde moderne et n’arrive plus à réguler ce processus.
Le phénomène de régulation orthosympathique-parasympathique s’est construit sur un temps très long pour obtenir la façon la plus intelligente d’optimiser nos chances de survie alors que nous vivions en petit groupe souvent nomades et que nous étions soumis aux variations climatiques et aux difficultés d’approvisionnement en nourriture…
Seulement, depuis l’aire moderne et la révolution agricole, ces paramètres ne sont plus vraiment d’actualité…
Nous vivons dans une société d’opulence (en tout cas pour le plus grand nombre et en occident), au sein de groupes humains de milliers voir de millions d’individus reliés entre eux par des systèmes de communication et d’interaction continus.
Notre système nerveux autonome n’a pas vraiment eu le temps de s’adapter et se retrouve sur-sollicité en permanence, il ne fait pas vraiment de différence entre un tigre et une notification Facebook !
Ce stress excite notre capacité adaptative en créant une oxydation / inflammation générale dans le corps. Celui-ci en quête d’homéostasie (équilibre) réagit entre autres par la production de cortisol dont le rôle est de contenir l’inflammation. Seulement, si ce stress ne diminue pas, l’hypothalamus en charge de la régulation du système adaptatif réagit face à une situation de danger constant (Présence presque constante de cortisol dans le sang). Il demande aux glandes surrénales de produire des agents plus puissants pour lutter contre ce stress : l’adrénaline et la noradrénaline, les neurohormones du stress.
A terme, la sensibilité à ces hormones s’émousse, tout le système adaptatif se dérègle conduisant à un effondrement du système.
La consommation excessive de sucre, l’exposition aux pesticides, la nourriture transformée mais aussi l’addiction aux réseaux sociaux et aux mails etc. sont autant de facteurs excitant en permanence notre capacité d’adaptation.
A court terme la désescalade devient impossible, limitant à son tour la possibilité d’escalader du fait du développement de résistance aux hormones chargées de réveiller le corps.
Nous nous affaiblissons et vivons dans la peur grandissante du stress ce qui constitue un stress permanent.
La boucle est bouclée…
L’échappatoire : redonner du tonus à l’élastique orthosympathique-parasympathique.
Par exemple en s’exposant ponctuellement à des sources de stress intense et cours, suivies de désescalade favorisant le retour à l’équilibre comme par exemple l’exposition au froid (méthode Wim Hof).
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